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L'ère de la scène

Site d'Eléonore de Vulpillières. Recensions d'essais, pièces de théâtre, expositions... mon site propose des sujets relatifs à la scène culturelle.

Traitement médiatique de l'UPR : une anomalie du journalisme politique

Exemple d'affiche que l'on peut voir dans la rue, ici à Villeurbanne (69)

Exemple d'affiche que l'on peut voir dans la rue, ici à Villeurbanne (69)

J'ai bien réfléchi avant d'écrire ce billet, et je n’ai pas d’intérêt professionnel à l'avoir fait.

Mais par sincérité, par honnêteté, j'ai estimé qu'il était temps de coucher sur le papier une injustice politico-médiatique qui dure depuis trop longtemps.

Il existe une anomalie dans la couverture médiatique qui est faite de la politique. Un candidat à l'élection présidentielle, dont le parti réunit plus de 15 000 adhérents, est très régulièrement passé à la trappe des radios, télévisions et des articles de presse écrite. François Asselineau est président et fondateur de l'Union populaire républicaine depuis 2007. Diplômé d'HEC et de l'ENA, inspecteur des Finances, cet homme politique a une expérience des cabinets ministériels sous Mitterrand puis Chirac, ayant travaillé dans ceux de Françoise de Panafieu et Hervé de Charette, ainsi que dans celui de Charles Pasqua, lorsqu'il présidait le Conseil général des Hauts-de-Seine. Puis il fut délégué général à l'intelligence économique au ministère de l’Économie et des Finances, de 2004 à 2006, nommé, puis démis de ses fonctions par Nicolas Sarkozy.

Cette présentation sommaire avait pour but d'indiquer que M. Asselineau est un haut fonctionnaire, qui connaît bien la mécanique de l'administration française et les rouages de l’État. Lorsqu'il crée son parti le 25 mars 2007, jour du cinquantième anniversaire du traité de Rome, il le fait dans le but que la France quitte légalement l'Union européenne et l'OTAN, et sorte de la zone euro. À ce moment-là, cette initiative paraît aussi insignifiante que décalée.

En 2012, il tente de se présenter à l'élection présidentielle, mais ne réunit que 17 parrainages de maires. Il développe tout de même, sous la forme d'une conférence, un long programme à l'attention du public.

Deux ans plus tard, il présente des listes aux élections européennes. L'UPR obtient 77 130 voix, soit 0,41% des suffrages. Un score certes faible. Mais un peu plus important que le NPA d'Olivier Besancenot et Philippe Poutou (0,40% avec 75 304 voix), qui lui, est bien plus connu de l'opinion que l'UPR.

 

Un parti qui croît grâce à Internet

 

Seulement, l'UPR et son président sont peu médiatisés, quoique l'on puisse observer très récemment çà et là quelques passages courts, à iTélé, Sud Radio ou RMC. Comment l'expliquer ?

 

Ce mouvement s'est développé et continue à croître quasi exclusivement grâce à Internet. M. Asselineau est réputé pour la longueur des conférences qu'il présente, sur divers thèmes, économique (« Faut-il avoir peur de sortir de l'euro ? »), historique (« L'histoire de France »), géopolitique (« Les 12 impasses de la construction européenne »), ou plus généralistes telles que « La tromperie universelle comme mode de gouvernement ». Celles-ci sont tenues en direct, dans les villes de France dans lesquelles se déplace M. Asselineau, et filmées, puis diffusées sur le site du parti et sa chaîne YouTube. Depuis peu, d’autres membres du parti, comme Vincent Brousseau (chargé de l’euro et des questions monétaires) ou Charles-Henri Gallois, (en charge des questions économiques), ont à leur tour proposé des conférences. Au début, ces conférences attiraient tout au plus une vingtaine de personnes. Dix ans plus tard, l’assistance peut dépasser la centaine. Lors de l’université d’automne du parti, qui s’est déroulée en octobre dernier du côté d’Auxerre, et qui n’a pas été couvert par la presse nationale, (ni par une bonne partie de la presse locale), environ 800 personnes étaient présentes. Quand par ailleurs un ancien premier ministre dont on entend parler tous les jours, Manuel Valls, réunit à peine 200 personnes lors de son meeting à Liévin début janvier…

 

Par ailleurs, l'UPR est un parti qui grossit grâce à l'implication bénévole de ses adhérents, et notamment ses cybermilitants – en plus de tous ceux qui vont chercher une à une, et depuis plusieurs mois, les précieuses promesses de parrainages qui permettent aux candidats à l'élection présidentielle de pouvoir se présenter. On observe, dans les grandes villes de France, notamment à Paris, ainsi que dans certaines zones péri-urbaines de nombreuses affiches de l’UPR. Cet élément visuel permet de s’interroger : qui est cet homme qui est aussi présent sur les murs des villes, les barrières de travaux et les ponts des routes qu’il est absent du débat médiatique ?

Ce parti est-il si riche qu’il puisse se payer les services d’une société de collage ? Ou bien recèle-t-il en son sein des militants suffisamment motivés pour prendre de leur temps personnel pour aller coller toutes ces affiches ?

Dans l’esprit des journalistes, de quelque média qu'ils soient, les militants de l'UPR sont des « harceleurs » qui demandent infatigablement que leur parti soit présent dans les médias ou qui commentent, sur les sites ou les réseaux sociaux, en partageant systématiquement les grandes lignes du projet politique de l'UPR. Il existe une véritable frustration sur le plan médiatique au sein de l'UPR, si bien que l'affiche pour la campagne des régionales de 2015 comportait le slogan : « l'UPR, le parti qui monte malgré le silence des médias ». Pourquoi les médias ont-ils le sentiment d'être « harcelés » ? Parce que ces militants multiplient en effet les demandes pour que leur parti soit mieux représenté dans les médias. Mais c'est bien parce que le parti en est absent. Et donc, plus les militants réclament, plus cela énerve les journalistes, et moins il passe. Cercle vicieux incompréhensible. C'est étrange. J'ai vu maintes fois des représentants de micro-partis politiques, bien moins importants en nombre d’adhérents que l'UPR, faire l'objet d'articles ou d'interviews.

Je ne dis évidemment pas que parce que quelqu'un demande à passer dans une émission, il doive immédiatement être exaucé, par caprice. Simplement, le fait qu'il y ait autant de personnes insistant pour que M. Asselineau soit invité devrait au moins susciter la curiosité. Ces gens ne peuvent pas tous être des robots ou des fous.

 

Un parti politique en croissance

 

Il serait sain d’infléchir son jugement en fonction du nombre d'adhérents du parti – lorsqu'il en avait 700, une intervention médiatique était peut-être déplacée, mais lorsqu'il en comporte 15 000, elle paraît appropriée et allant de soi. Le nombre d’adhérents paraît être un critère objectif (il pourrait être vérifié par un huissier, par exemple) pour prendre la mesure d’un parti.

Un parti comme EELV reconnaissait en mai 2016, par la voix de sa porte-parole Sandrine Rousseau, ne compter que 6 000 adhérents. Trois fois moins nombreux que ceux de l'UPR, ces derniers étaient cependant bien mieux représentés dans les médias, du fait de la notoriété et des fonctions des dirigeants du parti.

Néanmoins, dans un pays où les Français sont de plus en plus écœurés par la politique, où le « tous pourris » est largement répandu, et où l'abstention progresse, la croissance d'un parti politique via Internet devrait alerter les journalistes politiques. A l'heure où j'écris ces lignes (1er février 2017) Jean-Luc Mélenchon, la star du net politique français totalise près de 192 000 abonnés à sa chaîne YouTube et 11,8 millions de vues. François Asselineau affiche le score bien plus modeste de 27 000 abonnés, mais a tout de même plus de 8 millions de vues. Quant à Florian Philippot qui vient de créer sa chaîne, il en est à 13 000 abonnés, et totalise 180 000 vues. On ne peut donc sous-estimer le nombre de personnes qui connaissent le parti UPR, ni son audience – son site est un des sites politiques les plus consultés de France.

 

Les arguments justifiant que l’UPR soit exclue du cercle de la raison

 

Les arguments critiques que j'ai déjà entendus sur ce parti sont légion. Mais ils se situent souvent dans le champ de la maladie mentale. L'UPR serait composée de personnes « gouroutisées » par le président du parti, François Asselineau, de complotistes, de sectaires, et de maniaques. 15 000 maniaques ? 15 000 complotistes ? Au-delà du nombre d'adhérents, ces accusations paraissent fantaisistes tant le discours de l'UPR est rationnel et très légaliste. Qu'il y ait des désaccords de fond, de vision, de nature politique, cela semble évidemment concevable. Mais discréditer de prime abord ce parti, pour des raisons de « disqualification pour maladie mentale » comme le font certaines personnes, relève de mauvaise foi la plus parfaite.

Je note également que dans un certain milieu souverainiste aux multiples nuances, allant de Mélenchon aux identitaires, en passant par Dupont-Aignan, Le Pen, Montebourg… l'UPR ne suscite que ricanements et mépris. En premier lieu parce que ses militants seraient sectaires, trop légalistes, et « monomaniaques de l'article 50 »… Peut-être, je ne me prononcerais pas sur le fond.

Mais les disciples de l’UPR n’ont pas le cerveau plus siphonné que les apôtres d’En Marche.

J’ai également aperçu sur les réseaux sociaux des commentaires de fillonistes convaincus, en lutte contre le « complot gauchiste » qui pourrirait la campagne du candidat Les Républicains, des hamonistes victorieux qui ne juraient que par le revenu universel, des vallsistes dépités au soir du second tour des « Primaires citoyennes » par le triomphe des « islamo-gauchistes » du PS, des lepénistes qui partageaient toutes les vidéos de leur candidate sur Facebook, des mélenchonistes adeptes du « dégagisme » reprenant avec virulence les slogans de la France insoumise etc. Des personnes engagées passionnément en politique, jusqu’à l’excès ou l’absence de recul, jugeront certains, cela existe partout. Dans tous les partis.

J'ai personnellement rencontré « en vrai » (au-delà du monde virtuel d'Internet) plusieurs militants ou sympathisants de l’UPR, provenant de toute la France, parfois expatriés, exerçant toutes sortes de métiers, de toutes catégories sociales, et issus de plusieurs tendances politiques. Certains d’ailleurs, n’avaient jamais adhéré à un mouvement politique auparavant. D’autres avaient claqué la porte de partis dans lesquels ils avaient cru, déçus par « les mensonges », « l’inefficacité », « le dégoût des pratiques politiques » (je reprends les termes exacts que plusieurs militants m’avaient confiés en octobre 2016). Ces militants ne sont pas invariablement des individus étranges, incohérents et atteints de folie incurable. Ils ressemblent au fond à de nombreux militants que j'ai pu croiser à des meetings de Fillon, Mélenchon, Le Pen, Hamon ou Macron. Des Français comme les autres, ni pires ni meilleurs, avec un idéal politique et des convictions que je serais bien mal placée pour juger.

Certains déplorent l'embouteillage des candidat dits souverainistes, qui provoquerait leur division. Un candidat de plus n’aurait pas sa place, car au fond, il ajouterait au morcellement du souverainisme, et ma foi, n’aurait qu’à se rallier à l’un ou l’autre de l’offre existante. Mais quand voit les cinquante nuances de gauche « gouvernementale », qui va de Hamon à Valls en passant par Peillon, celles de la gauche de la gauche avec le NPA, les communistes, Lutte ouvrière, la France insoumise, puis le projet Macron, pas encore détaillé mais suscitant déjà un franc enthousiasme, le programme de la droite qui provoque de nombreux débats et des divisions parmi les cadres de LR, sans parler de celui du FN, avec les deux courants (Philippot-Maréchal Le Pen) qui l'animent… un candidat de plus ne gêne pas le débat ; il l'oriente simplement davantage sur la question européenne, sujet dont parlent d'ailleurs de temps à autres tous les candidats à la présidentielle.

 

Brexit, Trump : un monde aux évolutions mal anticipées

 

Sur la crédibilité décriée des analyses de l'UPR, je noterai simplement deux choses.

- Qu'un pays sorte de l'Union européenne semblait rigoureusement impensable il y a dix ans, impossible l'an dernier, improbable il y a neuf mois. Le 24 juin 2016, les électeurs britanniques se sont pourtant prononcés pour le Brexit. Le 1er février 2017, les parlementaires britanniques ont voté (498 pour, 114 contre) pour autoriser l'utilisation de l'article 50 afin que le Royaume-Uni sorte légalement de l'UE.

- Le monde rigolait, il y a un an, à la perspective de l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. Celui-ci allait se faire ratatiner par le parti républicain (raté) puis écrabouiller par Hillary Clinton (encore raté). Or Trump a déclaré à plusieurs reprises qu'il jugeait l'OTAN « obsolète ».

Dans les deux cas, les médias n'ont pas particulièrement brillé ni par leur clairvoyance et leurs prévisions, ni par leur impartialité. C'est pourquoi il paraît important qu'ait lieu une prise de conscience de toutes les forces politiques en présence en France, y compris des opposants à l'Union européenne, sans en surestimer si en occulter aucune.

Comment comprendre par exemple l'émergence aussi rapide d'un homme politique comme Emmanuel Macron ? Sans les couvertures de magazines qu'il a faites, et le récit médiatique que lui ont consacré chaînes de radio et de télévision depuis plusieurs mois, il n'en serait pas là aujourd'hui. Ce n'est pas sur un programme qu'il prospère, mais grâce à une médiatisation intense et à la faveur de la décomposition accélérée du champ politique traditionnel. Je rappelle ceci pour expliquer que, malgré son affaiblissement, la force du quatrième pouvoir (médiatique) est toujours prégnante, et centrale pour faire et défaire les carrières politiques – c'est ce que l'on observe ces derniers jours, avec le discrédit grandissant porté à la candidature de M. Fillon, en raison des affaires dévoilées chaque jour par petits morceaux par la presse, et qui tournent en boucle toute la journée, sur tous les canaux médiatiques.

 

Journalisme politique : rendre compte du réel

 

Pour conclure, il me semble que le travail de tout journaliste politique consiste à rendre compte de la réalité politique du pays, des changements qui interviennent, des personnalités qui émergent ou disparaissent. Il ne s'agit ni de leur servir la soupe complaisamment, ni de les agonir d'insultes dans une joute politique, mais simplement de permettre au grand public qu'elles soient connues, afin que celui-ci puisse se faire une opinion de l'offre politique complète qui existe aujourd'hui en France. La qualité du débat public dépend de la confrontation d'idées, et il est profondément dommage que certaines en soient exclues, et d'autres surreprésentées.

Pour finir, je précise ce billet n'est ni une leçon crânement administrée à des confrères, ni un plaidoyer pour l'UPR – chaque journaliste a le droit d'avoir ses propres idées politiques, mais le devoir de rendre compte honnêtement du réel.

 

 

Eléonore de Vulpillières

 

 

[PS : Je note par exemple le précieux travail de Laurent de Boissieu, journaliste politique au quotidien La Croix depuis 2000, fondateur du blog iPolitique, qui recense tous les partis politiques européens (plus de 1100), présents et passés. Il fournit sans préjugés un travail titanesque et très précis, qui informe les lecteurs, libres ensuite de se faire une opinion sur le sujet.

 

Natacha Polony, dans sa revue de presse sur Europe 1, cite souvent des articles qui reflètent la diversité de la presse, y compris web et dite « alternative ». Elle a par ailleurs invité en avril 2016 dans son émission Polonium deux « petits candidats », François Asselineau et Rafik Smati, ce qui a permis d'écouter des discours différents de ceux que l'on a l'occasion d'entendre au quotidien.

 

Je salue enfin la qualité du travail fourni quotidiennement par quantité de titres de presse, radios, webtélés, presse locale.]

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T
Pourquoi être plus médiatisé que Poutou, Cheminade ou Arthaud ? Pour le moment, l'UPR c'est moins de 1 % du corps électoral.
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T
A You truch ...L'UPR est médiatisé par rapport à son poids politique, moins de 1 % des voix aux présidentielles.
Y
L'UPR ne demande qu'à être médiatisé selon les règles d'équité du CSA : derniers resultats aux élections, animation sur internet, réunion publiques et sondages. Or, rien n'explique cette surmédiatisation outrageuse de Macron.
L
https://blogs.mediapart.fr/stcoeur/blog/030317/conseil-constitutionnel-scandale-sur-la-parution-des-parrainages-de-maires?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-67
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J
Vous avez raison de vous interroger !<br /> <br /> Voici le texte de conclusion d'un rapport de 120 pages remis par F. Asselineau le 18 Juin 2004 ( oui 18 Juin ! ) à N. Sarkozy et C. Guéant, respectivement Ministre des Finances et secrétaire Gal de l'Élysée à l'époque, rapport qui lui a valut d'être écarté des centres d'analyses et de décision en matière économique et financière :<br /> <br /> « Le basculement du monde »<br /> <br /> « Il ne fait guère de doute que le système économique et financier mondial actuel devra tôt ou tard faire l'objet d'un profond réexamen voire d'une totale remise à plat car les dérèglements de l'économie américaine sont trop importants pour pouvoir continuer sur leur lancé, le relèvement attendu des taux d'intérêts par la FED devrait provisoirement calmer le jeu, mais les grandes tendances à l'endettement exponentiel des Étas-Unis demeurent intactes et laisse planer le risque d'une redoutable crise systémique. Des crises financières ou économiques comparables à celles d'Amérique latine ou d'Asie peuvent en outre réapparaître surtout si le déficit américain reste non maîtrisé. Enfin, et même si l'idée paraît choquante, il ne faut pas s'interdire de penser que l'€uro, monnaie plurie-nationale et SANS ÉTAT a devant lui un parcours semé de tant tant d'embûches qui pourrait le conduire à un échec définitif, comme cela a d'ailleurs toujours été observé dans l'histoire pour les monnaies plurie-nationales »<br /> <br /> En gros, le 18 Juin 2004, F. Asselineau prévient de l'imminence de problèmes économiques graves dû à l'économie américaine - eh bien on a vu la crise des « Sub Prime » en 2007-2008 et il annonce la crise de l'€uro qui se matérialisera par Chypre ( qui n'est plus dans l'€uro quoique vous pensiez, car il y a un taux de change entre les €uros chypriote et les autres ) puis par la Grèce ( ce n'est évidemment pas fini ) et en ce moment l'Italie, et vous savez l'état de l'économie de la plupart des pays €uropéen : une catastrophe.<br /> <br /> Et Nicolas Sarkozy prévenu de tous ces danger vend 600 tonnes d'or 6 mois plus tard de la banque de France alors que le cours de l'or ne cesse de grimper ...<br /> <br /> Voici une courte vidéo où F. Asselineau parle de ce rapport et de sa mise à l'index :<br /> <br /> *Un haut fonctionnaire lanceur d'alerte dès 2004 : ASSELINEAU*<br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=YWXXuYXNA-g<br /> <br /> Mais le temps est un bavard qui révèle tout ...<br /> <br /> Bonne continuation Madame :-)
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S
Merci pour ce billet honnête et professionnel. C'est rare de nos jours de rencontrer un(e) journaliste intègre..il y en a, mais ils sont rares. Vraiment merci!
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J
Vous faites bien de parler du "précieux travail de Laurent de Boissieu", mensonger : http://www.france-politique.fr/wiki/Union_Populaire_Républicaine_(UPR)<br /> => L'UPR est classée droite souverainiste.
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J
C'est bien pour ça que je l'ai qualifié de mensonger. Beaucoup de médias font cette "erreur" d'ailleurs. Ceci dit, le ministère de l'intérieur classe le PS à gauche, le FN à l'extrême-droite, Modem au centre, donc ce n'est pas fiable non plus (enfin c'est une question de point de vue, ces mots ont des définitions non claires).<br /> Ce wiki n'est pas Wikipédia, un wiki c'est un type de site, comme "blog" ou autre.
O
Allez donc voir sur le site du ministère de l’intérieur(qui est le seul autorisé à classer les différents partis),l'UPR est classé en "Divers". C’est à dire au dessus du clivage droite,gauche.Wikipedia a pendant des années refusé une page à l'UPR et à M.Asselineau,donc rester prudent avec wiki.